Face à une gestion encore peu structurée des déchets issus de l’industrie du tabac, et malgré l’avènement d’une « REP mégot », les associations qui luttent contre le fléau des mégots souhaitent faire émerger des bonnes pratiques et une feuille de route basée sur leur expertise et l’opinion des citoyens.
CAP 0 MEGOT : Collectif Associatif autour du Plaidoyer en faveur de la gestion des déchets issus des produits du tabac.
Créée en août 2023 à l’initiative de l’association C.L.O.P.E, le collectif CAP 0 mégot fédère 8 associations locales de lutte contre la pollution des mégots de cigarette, à l’échelle nationale.
- Les objectifs du collectif sont multiples : partage d’expériences et d’expertises, identification de bonnes pratiques, appliquer un devoir de transparence et de vigilance face à la gestion et la valorisation d’un déchet toxique et écotoxique
Pionnières dans le domaine, les associations ont développé des compétences sur de nombreux aspects de la prévention et de la gestion des déchets issus de l’industrie du tabac (sensibilisation, leviers comportementaux, collecte, accompagnement et conseil) et souhaitent participer à la construction d’un modèle cohérent et coopératif pour une véritable prise en charge de la problématique sociétale et environnementale posée par ces déchets.
Lancement d’une consultation citoyenne en vue d’un
plaidoyer collectif
CONTEXTE : En 2021, l’État français est le premier État européen à mettre en application le principe de la Responsabilité Élargie des Producteurs sur les produits issus de l’industrie du tabac.
Les mesures instaurées (création d’un éco-organisme chargé de collecter des écotaxes et les redistribuer aux collectivités en charge de la propreté) ne prennent pas en compte la gravité de la problématique environnementale posée par les mégots de cigarette, ni la diversité de solutions pouvant être apportées par d’autres acteurs pour répondre au problème.
- Le collectif CAP 0 Mégot souhaite analyser et valoriser les solutions les plus pertinentes et viables sur le plan environnemental pour penser un nouveau modèle de gestion et construire un système désintéressé et transparent, avec des acteurs compétents.
La première étape pour mettre en lumière les bonnes pratiques est de se baser sur l’opinion des citoyens et des bénéficiaires des écosystèmes de gestion locaux.